Interrogé mardi par «Le Parisien» - «Aujourd'hui-en-France»,
Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, estime que l'affaire
de Courdimanche aurait dû se «régler dans l'école» tout en
reconnaissant que «quand des gens portent plainte, on ne peut pas
empêcher la machine (judiciaire, ndlr) de fonctionner».
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Multimédia
Video : L'interview du ministre
Samedi, un enfant de 8 ans a été convoqué par les gendarmes de
Courdimanche (Val-d'Oise). Accompagné de sa mère, le petit garçon a été
entendu durant vingt minutes, suite à la plainte de la maman d'un de
ses camarades d'école. Pour une histoire de goûter, une altercation
s'était produite entre ces deux élèves de CE2 il y a deux mois pendant
la récréation.
«Evidemment, comme ministre de l'Education nationale, les choses qui
se déroulent dans l'école doivent se régler à l'école. En même temps,
il y a un système judiciaire en France. Quand des gens portent plainte,
on ne peut pas empêcher la machine de fonctionner. Comme ministre, je
souhaite que tout ceci soit traité dans sun cadre éducatif. Et comme
citoyen, je suis bien obligé de reconnaître que les gens ont le droit
de porter plainte. Un tort excessif a été fait à l'enfant», souligne le
ministre, en ajoutant : «C'est une affaire qui ne dépend pas de moi».
Selon Xavier Darcos, la judiciarisation, «propre à la société
française» comme à «toutes les sociétés évoluées» est «une dérive». Il
juge «pas rassurant» ce «besoin de remplacer le contrat par le
conflit».