"Crimes de la N20" : un suspect arrêté 29 ans après les faits.

L'homme, accusé d'avoir commis quatre meurtres entre 1980 et 1983 dans l'Essonne, ne serait pas poursuivi, les crimes étant prescrits depuis le milieu des années 1990.
Un homme d'une cinquantaine d'années a été arrêté puis placé en garde à vue, jeudi 14 mai, 29 ans après les faits, dans l'enquête sur les meurtres de la N20, selon un article du Parisien publié ce vendredi. L'homme est accusé d'avoir commis quatre meurtres entre 1980 et 1983 dans l'Essonne. Quatre jeunes femmes âgées de 17 à 26 ans avaient été retrouvées mortes et complètement nues, le long de l'axe routier entre mars 1980 et août 1983. Au début de l'enquête, le tueur en série Michel Fourniret avait été suspecté, mais la piste avait été ensuite abandonnée.

Prescription des faits

Au printemps 2008, les enquêteurs de l'Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) ont rouvert le dossier, parfois difficilement, certains fichiers étant éparpillés, incomplets ou perdus. Au mois de mars, un mouchoir en papier ensanglanté, retrouvé sur l'une des scènes de crime, permet aux enquêteurs d'obtenir un profil génétique. Déjà condamné pour de petits délits, l'ADN du suspect figure dans le Fichier national des empreintes génétiques. Par ailleurs, selon le Parisien "d'autres liens, dits 'indirects', sur d'autres victimes ont permis de remonter à la même personne. Arrêté puis placé en garde à vue, jeudi, de nouveaux tests ADN ont été demandés pour contre-vérification.
Cependant, même si les soupçons des enquêteurs sont vérifiés, l'homme ne serait pas poursuivi, les crimes étant prescrits depuis le milieu des années 1990. (Nouvelobs.com)

c'est dégueulasse, la peine de mort pour ces gens là, moi je dis